Santé de la forêt

Créé en 1989, le Département de la Santé des Forêts (DSF) a pour mission de surveiller les forêts de la métropole. Il est sollicité par les gestionnaires forestiers pour tous problèmes relatifs à la santé des arbres et leur apporte diagnostic et conseil. Toutes les informations collectées au travers des différents réseaux de surveillance sont rassemblées dans une base de données, véritable mémoire phytosanitaire de la forêt française.
Les correspondants-observateurs sont des forestiers recrutés au sein de l’ensemble des services et organismes forestiers – ONF, CRPF, DDAF etc… Ils passent 15 à 25% de leur activité à la surveillance et au conseil phytosanitaire. Une placette d’observation se trouve dans le canton du Vieux Larincq.

Rappelons que la forêt, comme on le voit, a de multiples vocations.

L’accueil

  • De la flore et de la faune sauvages (des micro-bactéries au gibier en passant par les insectes) ; la forêt est une réserve biologique ; 
  • Du public (promeneurs, chasseurs, sportifs).

La protection

  • Absorption, stockage et évaporation de l’eau ;
  • Photosynthèse : l’arbre absorbe du gaz carbonique et rejette de l’oxygène. Une forêt en croissance stocke efficacement du CO2, et la fonction de “puits de carbone” des forêts a un rôle important dans la lutte contre l’effet de serre ;
  • Protection des sols (fixation, enrichissement) ;
  • Protection contre les vents dominants.

La production de bois et d’emplois

Cette dernière vocation, génératrice de revenus, est tributaire du bon vouloir des hommes.

Pour ne pas être livrée aux intérêts financiers privés elle doit continuer à être intégrée au sein d’une gestion publique, responsable et durable.

Gardons à l’esprit cette phrase d’un chef traditionnel du Burkina Faso : «La forêt appartient à un groupe d’individus dont certains sont morts, quelques uns sont vivants, et la majorité reste à naître».