Gestion aujourd’hui

Elle est assurée par l’Office National des Forêts (qui a succédé en 1966 à l’Administration des Eaux et Forêts) en étroit partenariat avec le Conseil Municipal.

L’ONF gestionnaire de la forêt publique

Crée en 1964, l’ONF est le premier gestionnaire d’espaces naturels en France. Au titre du régime forestier, il gère 4,7 millions d’hectares de forêts publiques en métropole et 6 millions dans les départements d’outre-mer.

L’ONF mobilise chaque année environ 8 millions de m3 de bois d’œuvre et 6 millions de m3 destinés à l’industrie et à l’énergie (bois de feu). Cela représente 40% du bois français.

L’ONF est un EPIC : Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial, et présente, dans la recherche d’un profit meilleur, plusieurs fonctions :

  • Gérer : Fournir aux collectivités dont les forêts sont soumises au régime forestier un aménagement forestier pour un durée moyenne de 20 ans.
  • Protéger : Gestion des espèces protégées, restauration des terrains de montagnes, et gestion du littoral.
  • Produire : Du bois pour alimenter la filière.
  • Accueillir : Equipements touristiques, animation découverte etc.
  • Conseiller : Valorisation du patrimoine naturel, expertise d’arbre, observation des effets du changement climatique.

L’EPIC est une personne morale de droit public ayant pour but la gestion d’une activité de service public. Les EPIC ont été créés pour faire face à un besoin qui pourrait être assuré par une entreprise industrielle ou commerciale, mais qui, compte
tenu des circonstances, ne peut pas être correctement effectué par une entreprise privée soumise à la concurrence.

Comme toute personne morale, l’établissement public possède des biens matériels. Ainsi, son autonomie se traduit essentiellement par l’existence d’un budget autonome, détaché du budget général de la collectivité territoriale dont il dépend.

Ce budget est alimenté par des ressources propres qui sont notamment constituées :

  • Des produits d’exploitations tirés du ou des services rendus contre rémunération
  • Des libéralités
  • Des emprunts

Sylviculture

La sylviculture est l’activité et l’ensemble des méthodes et pratiques par lesquelles le « sylviculteur » agit sur le développement, la gestion et la mise en valeur d’une forêt ou d’un boisement pour en obtenir certains
services profitables à la société (dans une approche de forêt dite multifonctionnelle).

La sylviculture est dite « durable » (gestion durable de la forêt), quand le sylviculteur s’assure que le capital
forestier est acquis et optimisé, et qu’il peut être maintenu pour les générations futures, pour en retirer
durablement des bienfaits ou des produits comme le bois, sans en dégrader le capital. Ceci nécessite la
prise en compte appropriée des facteurs écologiques et abiotiques, à savoir les qualités naturelles du site (stations forestières, écopotentialité…).

Le concept actuel de « gestion durable des forêts » insiste non seulement sur la nécessité de ne
pas surexploiter le milieu afin qu’il ne perde pas son potentiel, mais aussi sur l’importance de préserver,
voire restaurer le cas échéant sa capacité de résilience écologique, face par exemple aux changements
climatiques, aux risques de maladies des arbres, d’incendies, tempêtes, etc. Ces modes de gestion apportent une
attention plus soutenue à l’environnement et à la biodiversité.

Les essences les plus représentées de la forêt de Monein sont :

  • le chêne (72%)
  • le frêne (12%)
  • le hêtre (7%)
  • le châtaignier (3,5%)
  • l’aulne (1%)
  • autres (bouleau, chêne rouge d’Amérique, merisier, robinier – ou faux acacia-) (5,5%)

La commune décisionnaire

Conformément au code forestier, l’Office National des forêts agit en tant que gestionnaire et conseiller technique de la commune. Il a élaboré un document d’aménagement forestier en vigueur sur la forêt communale de Monein pour une
durée de 20 ans disponible en mairie ou téléchargeable en ligne. Tous les ans un programme d’actions est présenté à la commune, proposant des coupes et des travaux pour validation du conseil municipal.
La commune propriétaire fait le choix d’accepter ou de refuser les propositions de l’ONF par délibération.